Voyage au Panama, du 2 janvier au 31 mars 2025
· Mercredi 1er et jeudi 2 janvier, le voyage :
Pas grands choses à dire concernant ce voyage, tout s’est déroulé sans problèmes. Depuis le départ de Gorgier, train à l’heure, un changement de plus qu’avant, nouvel horaire oblige, arrivée sans soucis à Genève Aéroport. Prise de ma chambre sans soucis, ça n’a pas toujours été le cas… En fin d’après-midi, comme le veux ma tradition, j’ai été boire une bière à la gare de Genève-aéroport, dans un bar restaurant qui s’appelait La Rôtisserie.
Le lendemain matin, à 4 heure (…) départ pour l’aéroport vu que j’embarque à 07h10 ! Et bien sûr le check-in est encore fermé, mais au moins je suis en première ligne, c’est toujours ça. Passage de la sécurité sans problèmes (ça change), ils n’ont même pas ouvert mon sac photo pourtant bien lourd… Reste à poiroter 2 heures dans la zone d’embarquement, c’est un peu tôt pour une bière, je me rabats donc sur des cafés…
Embarquement à l’heure, vol sans histoires jusqu’à Amsterdam, c’est un saut de puce, comparé au suivant… Et cette fois c’est l’heure, je mange un truc et bois une bière pour faire passer les cafés du matin ! Et en route pour la porte d’embarquement.
Toujours à l’heure, c’est magique ce voyage, pourvu que ça dure ! Là c’est parti pour 11 heures de vol, ça ne rigole plus ! Un vol magnifique, pas besoin de mettre les ceintures entre la phase de prise d’altitude et celle d’atterrissage ! La bouffe n’est pas top, mais les hôtesses sont sympas !
Atterrissage à l’heure, si si, ça existe ! Récup des bagages sans problèmes, je suis toujours un peu stressé à ce moment-là, vu le nombre de fois où j’ai dû revenir à l’aéroport le lendemain (Dans le meilleur des cas…) pour les récupérer... Passage des contrôles et de la douane du genre : Bonjour messieurs – Au revoir messieurs ! Trop bien !
Je suis au Panama !
Sorti de l’aéroport, les 32° C me semblent un mur à franchir, mais j’adore ce genre de mur ! Vraiment trop bien ! Je saute dans un taxi et en route pour le Ramada Hôtel, à la Via Argentina (avis aux prochains client de cet hôtel, il y a deux Ramada Hôtels à Panama City), arrivé sans problèmes, pour la modique (?) somme de 30 dollars US, tarif non négociable…
(Aparté) La monnaie officielle au Panama est le Balboa, qui n’existe que dans les banques, tout se payant en US dollars. Seule exception, la petite monnaie, les pièces quoi, qui sont en USD et en Balboa, ce qui ne simplifie pas les débuts…
À l’hôtel, je récupère la chambre 308, celle d’où j’ai quitté le Panama en janvier 2023 ! Je n’avais pourtant rien demandé. Un autre truc marrant, le réceptionniste me donne le code Wi-Fi, et en regardant mon tél je vois que je suis connecté, ils ne l’ont pas changé depuis 2 ans…
Mais c’est pas tout ça, l’air sec de l’avion durant 11 h de vol et le choc de température m’ont déshydratés ! Et je me rappelle de la présence d’un bar super sympa pas loin, « La Rana Dorada » qui vend les bières de la brasserie du même nom. Pour info, la Rana dorada est le nom local pour une espèce de grenouille emblématique du Panama, dont je vous reparlerai lors de mon séjour à El Valle De Anton. Bref, me voici devant une pinte de Pils Rana Dorada, elle passe bien ainsi que le repas qui va suivre. 23 h dodo, soit 5 h du mat en suisse, 25 heures après m’être levé à Genève !
· Du vendredi 3 au mardi 7 janvier, Panama City
Vendredi 3 janvier :
Réveil frais et dispo, en pleine forme ! NON ! NON ! Je déconne, le décalage horaire, les bières d’hier soir et une bonne nuit de merde, je ressemble à un zombie ! Mais bon…
Objectif du matin, trouver une carte SIM pour les données, le tarif de Swisscom en itinérance étant, pour le moins, dispendieux … Donc, sur les conseils du réceptionniste de l’hôtel, je me pointe au magasin de fruits et légumes jouxtant l’hôtel (en fait ils vendent de tout) et, à ma grande surprise, ils en ont ! Mais c’est seulement pour une semaine, et moi j’en veux une pour trois mois… Le caissier me donne une adresse où je peux trouver un point de vente de l’opérateur qui m’intéresse, c’est dans un « Multimarket », et une information intéressante, il me faudra mon passeport ! Donc hôtel, taxi, arrivée à l’entrée à 09h15, ouverture à 10h… Pas un rade en vue pour boire un café, je fais donc les 100 pas pendant 45 minutes… 10 h ça ouvre, je rentre et là je me rends compte de l’ampleur de la tâche, c’est immense ! Genre 4 fois la taille de la Maladière, sur 4 étages… 35 minutes plus tard, après de multiples demandes de renseignements j’y arrive, et, en une demi-heure j’obtiens cette précieuse carte qui ne me coutera que 30 USD pour les 3 mois en illimité ! Trop bien !
Retour à l’hôtel où, malgré le petit déj pantagruélique, j’ai la dalle ! Une Rana Dorada et un bon repas plus tard ça va mieux.
L’après-midi sera consacré à la visite du « Centro Natural Punta Culebra » (entrée payante : 10 USD) géré par le Smithsonnian Institut of Biology, un parc urbain, tout au bout d’une péninsule, la Punta Culebra, justement. Il y reste un coin de forêt, bien aménagé pour les résidents et les touriste (surtout…) où l’on peut observer en liberté des Paresseux, des Ratons-laveurs et des Iguanes verts de belle taille, (Voir photos) et dans une petite volière quelques espèces de papillons du coin. Il y a aussi des terrariums qui présentent une petite partie de la diversité en grenouilles du Panama, qui compte 260 espèces… Les visites sont animées par une très bonne connaisseuse de cette faune. Je dois la voir à la fin de mon séjour pour vérifier mes identifications.
Le soir tournée des bars autour de l’hôtel et encore un bon repas !
Samedi 4 janvier :
Réveil à 5 heure, après une nuit un peu moins pire que la précédente, tourné en rond dans ma chambre et petit déj à 06h30, très bien, rien à dire.
À 7h pris un taxi pour aller au « Parque Natural Metropolitano » un réserve naturelle située directement à la limite de la ville, à 5 minutes du centre. À l’arrivée je vois le parking blindé, et je me dis : Merde, on est samedi… !! Bon, j’y suis, j’y vais ! En plus il fait moche, couvert et un peu de bruine, une lumière compliquée pour la photo, que du bonheur quoi ! Et bien sûr, toutes ces bagnoles sur le parking donne leur lot de joggeurs, marcheurs scandinaves et autres brailleurs en tout genre… Mais bon, je parviendrai quand-même à faire quelques photos pas trop pourries. Et à part ça, le réseau de sentiers est top, très vallonné pour ne pas dire pentus, et le point de vue sur les gratte-ciels de Panama City et juste magnifique, si l’on apprécie ce genre de paysage.
Retour à l’hôtel à 15 h, bières, tri des photos et publications FB et Insta, bouffe et dodo.
Dimanche 5 janvier :
Enfin une bonne nuit de sommeil, grasse mat jusqu’à 09 h ! Petit déj léger, la salle est blindée, il vaut mieux le prendre à 06h30 tout seul… Aujourd’hui c’est décidé, je ne fais rien ! Boire, bouffer et dormir, tel est mon programme de la journée, on est dimanche, merde !
Programma 100 % rempli !
Lundi 6 janvier :
Réveil 6h, petit déj 6h30 … Pas la grande fraicheur, la soirée d’hier ayant été plutôt bien arrosée, bref !
Départ à7h30 pour le « Parque Natural Metropolitano », je galère un peu pour trouver un taxi, et je finis par y arriver vers 8h, le parking presque vide, trop bien ! En plus il fait beau, la lumière est presque top, ça pourrait annoncer de belles images ! Et de fait c’est le cas, comme lors de cette rencontre avec un Trogon de massena, très bel oiseau vert et rouge, ou celle avec un Harpage bidenté, un petit rapace relativement rare ou du Pic de Malherbe, qui a servi de modèle à « Woodywoodpeaker » le dessin animé ! Je me fais bien plaisir et, quant à 15 h il commence à pleuvoir, je décide de rentrer.
Retour épique dans un taxi POURRI, qui n’a pas dépassé les 30 kmh, et qui ne connaissait pas trop les règles de priorités, bref, on s’est fait klaxonner durant tout le trajet !!
Fin de journée et soirée idem à dimanche, j’ai trouvé un autre bar, fichtrement bien sympathique…
· Du mardi 7 au mardi 14 janvier, Gamboa
Mardi 7 janvier :
Aujourd’hui pas de stress, réveil à 7 h petit déj tranquille et préparation des bagages en vue de mon premier transfert. En effet je quitte Panama City pour rejoindre Gamboa, porte d’entrés du Parc National de Soberania et surtout le « Panama Rainforest Discovery Center » ! Je demande donc au réceptionniste de me réserver une voiture, en l’occurrence un Uber, pour m’amener là-bas en début d’après-midi, ce qui est fait. En attendant, bah, un petit apéro, une bonne bouffe et une dernière bière à la « Rana Dorada », on ne se refait pas…
13 h, le chauffeur est là, en route. Evidemment, comme dans toutes les grandes villes, 13 h n’est que rarement une bonne heure pour circuler… Mais bon, ce qui aurait dû mettre 30 mn en a mis 50, et donc bien arrivé. Du coup, arrivé vers 14 h, le check-in ne commençant qu’à 15, il me reste une heure à poiroter ! Bref direction le bar, où je commande une bière, et je vois le tarif : 5 USD pour une boîte de bière standard, 355 ml vendue 2 USD à Panama City… Bon, il faut dire que cet hôtel sera le plus cher de tout mon séjour, me coutant pour une semaine la moitié de mon budget logement du mois de janvier, mais je le savais. Je finis par récupérer ma chambre et de fait, la vue depuis le balcon est absolument géniale…
Il y a un frigo dans la chambre, vide, donc je fonce au village pour faire le plein de bières, les mêmes qu’au bar, mais qui ne vont me couter que 1 USD pièce… Et 2 grandes bouteilles d’eau aussi !
Mercredi 8 janvier :
Cette fois ça y est ! Je suis aux portes de la vraie forêt tropicale humide ! Yes !
Debout à 5h30, préparation du sac de matos et en route, je prends mon petit déj au petit bistrot – épicerie du village, une grosse assiette et un grand café pour 4,5 USD, ça va ! Je n’y croyais pas trop, mais ils ouvrent à 5h30 le matin et ferment à 20 h le soir. J’aurai de la marge ces prochains matins. En fait, de l’hôtel à l’entrée du « Panama Rainforest Discovery Center » il y a 5,7 km, à faire à pied. Si on décortique ça, on a : 1,5 km jusqu’au petit restau, 1 km jusqu’à la sortie du village, 700 m jusqu’au début de la « Pipeline road » et 2,5 km jusqu’à l’entrée. En fait il n’y a que 2,5 km de vraiment peu intéressant, ensuite le matos photo est de sortie pour le reste de la journée !
Au début la météo ne s’annonce pas super, tout gris avec quelques gouttes de pluie au départ, mais dès le petit déj avalé, le temps se lève et le soleil apparait. La lumière est toujours superbe après la pluie. Dès le début de la Pipeline Road j’ai un sourire jusqu’aux oreilles, les oiseaux chantent et la forêt bruisse de partout, laissant entrevoir de nombreuses possibilités de photos ! Mais, tout le monde le sait, du moins ceux qui se sont essayé à cette discipline, que faire de la photo animalière en forêt tropicale n’est vraiment, mais alors vraiment pas facile !! De ce fait, sur les 2,5 km de Pipeline Road, j’ai fait quasiment choux-blanc … Et ce malgré de belles observations, notamment de Singes hurleurs et d’oiseaux divers et variés, mais toujours soit trop furtives, soit trop mal éclairées…
J’arrive donc un peu dépité à l’entrée du « Panama Rainforest Discovery Center », et là le sourire de la responsable, que je connais depuis mon dernier passage en janvier 2023, me redonne immédiatement le moral ! Au passage, quelle évolution : Novembre 2022, lors de mon premier passage elle était stagiaire, janvier 2023 elle m’annonce qu’elle est engagée plein pot, et là elle est responsable de toute la logistique de l’endroit, du personnel et de la gestion des réservations de groupes ! Chapeau bas madame ! Et c’est devenu une ornithologue de toute première force, pour cet endroit !
Du coup c’est remonté à bloc que je redémarre en direction de la rivière ou il y a un point d’observation au top ! Et ca ne manque pas, Dendrocygne à ventre noir (un Canard), Taléve violacée (une grosse « Foulque » violette), divers Tyrans (des Gobe-mouches), et j’en passe, plein de photos trop content ! Après une heure et demi d’attente je repars sur un autre sentier et ça continue, d’autres oiseaux aux noms exotiques comme l’Ariane aimable (un Colibri)… Mais aussi de Libellules et de Papillons, vraiment trop cool ! De retour à l’entrée vers 14 h, déshydraté, du coup une grande bouteille d’eau et un bon moment avec la taulière.
Le retour se fera par le même chemin, sauf que le long de la Pipeline Road, je cartonne : 3 espèces de Lézards, dont un avec une magnifique queue bleue, plusieurs autres espèces d’oiseaux, des plantes, des fleurs, des insectes, et j’en passe ! Au passage je m’arrête au rade du village pour boire une bière, bien méritée !!
De retour à l’hôtel tri des photos, publications FB et Insta, apéro, bouffe et retour en chambre, bonne nuit.
Jeudi 9 janvier :
À la base j’avais prévu le même programme qu’hier, sauf que ça a été très différent, et ce pour la raison suivante : Le 9 janvier est le jour de la commémoration de martyrs au Panama, un jour férié donc. Je vais écrire un truc sur ces commémorations plus tard. Mais de ce fait il y avait plein de monde en forêt, ce qui m’a rapidement gavé, et donc à midi j’ai plié les gaules et je suis rentré. Avec de belles images malgré tout, notamment d’une famille de Singes hurleurs, d’un Ecureuil à queue rouge, de Perroquets et de Colibris. Pas une si mauvaise journée de photo que ça.
De passage au village impossible de boire une bière, toute vente d’alcool est interdite en ce jour de commémoration… Et bien sûr pareil à l’hôtel, heureusement que j’en ai au frigo de ma chambre, j’avais anticipé !! Toutefois, dès 18h c’est de nouveau possible, bon…
Vendredi 10 janvier :
Aujourd’hui changement de programme, tous ces km de marche depuis que je suis au Panama, pour la plupart sur du bitume ont eu raison de la peau de mes pieds, qui est restée, par petits endroits, dans mes chaussettes hier soir… Bref c’est pas terrible et je me dis qu’une matinée à l’hôtel ne va pas me faire de mal.
Donc départ vers 11h30, avec comme objectif de manger au village et de continuer ensuite comme ces jours passés. Ben je connais des personnes de plus de 90 ans qui marchent plus vite que moi aujourd’hui… J’en chie, mais j’en chie !! Mais je respecte mon programme et je finis même par rentrer de nuit, vers 19 h. Et en plus avec une moisson de photos non négligeable !
Samedi 11 janvier :
Aujourd’hui journée de repos et de réparation du guerrier, pas bougé de l’hôtel…
Dimanche 12 janvier :
Comme durant presque tous mes voyages précédents, pas de sortie matinale sur le terrain, ni de vraie balade dans la nature, je me propose de laisser celle-ci aux gens qui travaillent toute la semaine. En plus, vu l’état de la peau de mes pieds, une journée de plus au repos ne leurs fera pas de mal…
Mais bon, tourner en rond dans ma chambre, ça va un moment, et je décide de me rendre au village, pour y boire un coup et refaire des provisions pour le frigo de ma chambre. J’aime bien le petit resto-boutique du village, il est simple et sympa, les gens y sont accueillants et souriants !
Sur le chemin du retour je me propose de faire le « Senderos la Laguna » Un sentier de découverte de la forêt, bien aseptisé, de 1,5 km situé sur le terrain de l’hôtel. Comme j’avais pris du matos photo, je fais quelques photos et vidéos, notamment de Fourmis Atta, les fameuses Fourmis coupeuses de feuilles ! J’aime bien les Fourmis en général, mais celle-là ont un côté sympa, quant on les voit circuler sur leurs chemins, chacune portant un morceau de feuille !
Fin d’après-midi et soirée tranquille à l’hôtel, avec en prime un magnifique lever de lune se reflétant dans la rivière !
Lundi 13 janvier :
Là c’est mon dernier jour à Gamboa, il va s’agir d’en profiter ! Mes pieds vont un peu mieux, je suis motivé à fond et donc départ à 05h45 ! Un café vite fait au village, ils ouvrent à 05h30 (Si ! Si !) et tout de suite les premières images le long du canal, ici un Héron Honoré, là des Anis des Palétuviers et, dès la rentrée en forêt, des Amazones à diadèmes, qui sont de très jolis petits perroquets verts !
La marche sur la Pipeline road se passe bien, avec par-ci par-là de jolies rencontres, mais le manque de lumière rend toute velléité de photo compliquée…
Je suis accueilli chaleureusement par la responsable, comme à chaque fois, j’en profite pour boire un soda, et me met en route pour le point de vue sur la rivière, un spot d’observation que j’apprécie bien. Relative déception, malgré1h30 d’attente sur place, il ne se passe pas grand-chose… Quelques photos de Tyran sociable, de Tyran mélancolique et de Dendrocygne à ventre noir seront les seuls résultats.
Je m’attaque alors au défi de la journée ! La tour d’observation, de 27 m de haut, érigée dans la forêt et qui domine la canopée. Il y a 4 étages, séparés par plus ou moins 40 marches, on arrive à un total de 160… Une jolie grimpée, impressionnante aussi, vu qu’au moindre coup de vent ça bouge… Personnes sensibles s’abstenir ! Mais ça vaut vraiment la peine. La montée en dessous de la canopée, la traversée de celle-ci et l’arrivée au-dessus sont géniaux ! Le paysage est grandiose ! En termes d’observation, un groupe de Singes hurleurs était présent dans la canopée, mais trop loin pour être photographiés.
Après quoi je repasse par la réception, pour faire mes adieux, provisoires vus que je reviens pour ma dernière semaine, à fin mars.
Quelques bières au village et je rentre à l’hôtel en fin d’après-midi et où je passe la soirée et ma dernière nuit.
Du mardi 14 au mardi 21 janvier, Chiguiri Arriba
Mardi 14 janvier :
Journée de déplacement, je me rends à Chiguiri Arriba, dans la province de Coclé. Plus précisément à la Villa Tavida, pour une semaine. C’est encore cher, moins qu’à Gamboa, mais après plus rien de cher pour les deux mois et demi restant.
La première partie du voyage se fait en voiture, un Uber, pour rejoindre la grande gare routière de Panama City, voyage tranquille, avec un chauffeur taciturne, ça m’arrange, je n’ai pas envie de parler le matin en général…
À la gare tout s’enchaine très vite, trouver le bon guichet, prendre mon billet, 5 USD pour 170 km… Chercher le point d’embarquement, le trouver et sauter dans un bus qui roule 5 mn après, juste magnifique. Les sièges du bus sont relativement confortables, il n’est pas bondé, la clim et la musique ne sont pas à fond, je passe trois heures presque agréables ! Il faut dire que l’on roule sur la Panamericana, la route qui fait se rejoindre l’Alaska et la Terre de Feu, une route mythique, donc. Il y a des travaux à de nombreux endroits, ce qui ralenti la cadence.
À l’arrivée à Penonomé, c’est là que c’est devenu folklo ! L’ambiance à la gare routière est proche de celle d’une fête foraine, en plus j’arrive à midi, heure de la plus grosse affluence, pas simple de trouver le bon bus… Mais je finis par y arriver, non sans quelques grosses gouttes de sueur, il fait une chaleur caniculaire.
Et c’est parti pour une heure et quart de route pourrie, dans un bus nettement moins confortable que le précédent. Mais on finit par arriver en bas du chemin qui mène à la Villa Tavida, ou le chauffeur me dépose, moi et mes bagages.
C’est là que c’est devenu pénible, en effet, il me reste 10 mn à faire à pied, sur une piste certes carrossable, mais avec une montée, une vraiment vraie ! Bref je fais deux voyages pour amener mes bagages en haut, je transpire de partout ! La suite est une descente plus ou moins raide et glissante car mouillée. Arrivé à la réception je demande d’abord une bouteille d’eau, c’est dire.
Les formalités sont vite envoyées, deux gars portent mes bagages, je suis bien content car il y a 67 marches jusqu’à ma porte. Je suis d’ailleurs dans la même chambre qu’i y a 2 ans, lors de mon premier passage.
La vue depuis le balcon est toujours aussi belle, une vaste étendue de forêt plus ou moins escarpée, avec une cascade et des arbres plus proches, tout bien !
Une bonne bière, un bon repas et dodo, cette journée m’a cassé.
Mercredi 15 à samedi 18 janviers :
Les journées pourraient s’organiser de la manière suivante :
· Lever à 06h30 et sortie du matin
· Petit déjeuner à 8h00
· Sortie de fin de matinée jusque vers 13h00
· Sieste, je ne mange pas à midi
· Sortie de fin d’après-midi jusque vers 17h00
· Apéro puis repas à 19h00
· Sortie nocturne
Bon, ça c’est dans la théorie, dans la vraie vie, je n’ai jamais pu faire les quatre sorties de terrain ! Et ce pour la raison suivante : Je suis dans le pot de chambre du Panama, il n’y a guère qu’en montagne, qu’il pleut davantage. Certains jours il a commencé de pleuvoir le matin vers 10 h et ça ne s’est pas arrêté avant 22 h… Et quand je dis pleuvoir, ce n’est pas quelques gouttes, c’est des seilles !
En dehors de la photo, l’objectif prioritaire du mercredi était la pose de mes deux pièges photos, ce qui a été fait dans l’après-midi. J’ai eu quelques soucis avec un des deux, mais après avoir réinitialisé son système, il a daigné fonctionner. Comme je peux les interroger à distance je sais que la première nuit un Tatou à 9 bandes a été filmé, la deuxième un Lièvre du coin et que la troisième a fait choux-blanc.
J’ai passé pas mal de temps sous un abris qui me protège de la pluie, souvent, ou du soleil, rarement, et qui est ouvert de trois côtés. L’un d’eux donne sur une lisière de forêt, le deuxième sur de la broussaille et le dernier sur une zone ouverte. J’y ai fait pas mal de photos, notamment un Motmot roux, divers Passereaux, des Libellules et des Papillons.
Un autre endroit ou je passe du temps, et ça ne surprendra pas ceux qui me connaissent, est la terrasse de l’hôtel. Déjà elle est abritée de la pluie, elle surplombe le jardin de l’hôtel et dispose d’une belle vue sur des grands arbres pas trop loin. J’y ai fait des photos de Tamarins, de Passereaux et de Pics, entre autres.
Un troisième endroit où je passe du temps si je ne me balade pas, est le balcon de ma chambre. La vue y est somptueuse, mais pour la photo c’est très compliqué tout étant très loin. J’ai quand-même réussi à photographier des Urubus en vol, des Tamarins qui s’étaient approchés et quelques Passereaux.
Mais je préfère de loin me balader, crapahuter sur les sentiers escarpés et glissants, et rentrer avec de la boue jusque derrière les oreilles, bouffé par les moustiques mais avec un grand sourire !!! Et bien sûr plein de photos !
Dimanche 19 janvier :
Une vraie grosse journée de glandouille, grasse matinée, petit déj tardif, balcon de ma chambre, apéro, repas de midi, sieste, …
Quand-même mis à jour de mes notes de voyage, vérifié mes prochaines résas et organisé mon prochain déplacement, en direction de El Valle de Antón.
Lundi 20 janvier :
Réveil très matinal, en vue de faire une belle moisson de photos, ce qui ne sera que partiellement le cas, mais il fait presque beau temps, ça change et ça fait du bien !
Après le petit déj retour sur le terrain, sans grande conviction, je l’avoue, mais j’ai décidé de profiter à fond de ce dernier jour ici ! Et ça ne commence pas trop mal, quelques photos d’oiseaux peut être exploitables, le moral revient ! 11 h du mat, je me pose à mon « affût » favori, il fait beau et chaud, trop bien !
Je rêvasse en surveillant les alentours, et tout d’un coup je sursaute, un serpent ! Yes !!! Dans un petit buisson, à 5m de moi ! Enfin ! Le premier du voyage !! Après les premières images de loin, je m’approche et ça confirme ma première impression, je connais cette espèce : Oxybelis aeneus un très joli serpent liane, qui peut atteindre 1,8 m de long pour un diamètre de 1,5 cm max, une vraie liane, quoi ! Celui-ci mesure 1,3 m de long pour le diamètre d’un crayon de papier. Gris-brun dessus et jaune-vert dessous, c’est juste magnifique ! Une espèce que je connais pour l’avoir vue et photographiée au Bélize et dans le Pantanal brésilien, ce qui donne une idée de l’étendue de son aire de répartition…
De retour à l’hôtel avec des étoiles plein les yeux, une bonne bière pour fêter ça, et passage en revue des photos, il y a du bon matos !
Fin d’après-midi tranquille, repas et sortie nocturne qui n’apportera que quelques images de Sauterelles et autres Arthropodes, pas de Vertébrés.
Mardi 21 janvier :
Sortie matinale en vue de faire quelques photos, mais surtout de récupérer mes deux pièges photos, en place depuis mercredi passé. Et ils ont fonctionnés ! Le premier s’est déclenché 2 fois, 1 fois pour un Tatou à 9 bandes et 1 fois pour rien, l’autre 8 fois, surtout pour des Tatous, mais aussi pour un Lièvre local, un Oppossum et un petit Mam pas encore déterminé ! Trop bien !
Retour à l’hôtel, boucler les bagages, petit déj et payer la note, Aïe ! La voiture de l’hôtel me pose à l’arrêt de bus qui va bien et j’attends ce bus durant 40 mn… Il arrive, j’embarque avec mes bagages, et en route. Je me mets à somnoler et je loupe l’arrêt le plus favorable pour aller à El Valle… Du coup 3 heures de bus au lieu de 50 mn… Bref…
Mais j’y arrive et trouve sans problème le Windmill Hostel, une auberge de jeunesse en fait, mais avec piscine et bien sympa vu de l’extérieur. La chambre est bien plus petite que les précédentes, vu le tarif je m’y attendais, ça me coûte 1/3 de la précédente et ¼ de celle d’avant… Faut pas rêver non plus. Internet est aussi très aléatoire, mais ça c’est comme partout… Un peu pire quand-même…
Je retrouve rapidement mes marques dans ce village, que j’ai déjà visité en novembre 2022 et en janvier 2023, et je vais me faire une bonne bouffe dans un resto que je connais bien. Une belle nuit s’en suivra.
Semaine du 21 au 28 janvier, à El Valle de Antón
Mercredi 22 janvier :
Loupé le réveil, grmbll ! Bref à 9h petit déj au village avec du matos pour faire de la photo de papillons, je sais que c’est un bon endroit pour ça, et donc à 10 h, en route pour une route que j’avais découvert il y a 2 ans, qui traverse des propriétés privées et de jolis coins de forêt. Il y a beaucoup de vent, et j’ai quelques doutes quant à la réalisabilité de ce projet…
Eh bien, ça s’est plutôt bien passé, avec 8 espèces de paps en photo, pas toutes publiables, mais toutes les espèces sont identifiées avec un taux de confiance élevé. Observé de nombreux oiseaux, mais avec le 100mm macro, je n’ai pas tout juste… Quelques images de plantes et de feuilles, bref, une fin de matinée bien sympa !
Retour au village pour me réhydrater, le vent ça dessèche, et ensuite à l’hôtel pour visualiser mes photos, et c’est plutôt pas mal ! Publications et fin de l’aprèm tranquille, repas du soir tout bien, balade dans le village et là !!!!
Le DEUXIÈME !! Serpent de mon périple ! Cette fois bien plus stressant que le premier, il s’agit d’un jeune Crotale Fer-de-Lance, de 60 cm mais déjà largement mortel pour l’homme ! Moi je suis en tongs et pour prendre les photos avec mon tél, je dois m’approcher très près de cet individu, c’est-à-dire environ 50 cm pour les pieds et 30 cm pour mes mains avec mon tél… Chaud devant. Mais je sais aussi que c’est une espèce bien moins agressive que ce qui se raconte, vu que je l’ai vu, photographié et même manipulé plusieurs fois au Bélize. Mais soyons prudent quand-même ! Je suis moyennement satisfait des photos, mais bon… Du coup je retourne dans un bar, ou je sais qu’ils sont en contact avec des gens qui délocalisent les serpents dangereux vu dans le village. Et je retourne avec eux pour essayer de le capturer mais on ne le retrouve pas, et moi, toujours en tongs, je ne fais pas vraiment le malin… À ma connaissance il n’a pas été retrouvé à ce jour… (Dimanche)
Jeudi 23 janvier :
Cette fois je me lève tôt, et je retourne sur la même route que celle des Papillons d’hier, et cette fois, avec le bon matériel, c’est-à-dire mon 100-400 mm Canon, je cartonne ¨ ! Ça commence par un Écureuil multicolore, la deuxième espèce d’Écureuil de ce voyage, qui fait de l’équilibrisme sur les fils du téléphone, et ça continue avec une 20aine d’espèces d’oiseaux, une dizaine sera publiable ! Une bien belle matinée de photo !!
De retour au village pour un café, à l’hôtel pour trier et publier mes photos et c’est l’heure de la fin de l’apéro ! Après-midi sieste puis discussion avec des gens que j’avais rencontrés il y a 2 ans, un bien bon moment de partage.
Repas du soir pris dans un établissement nouvellement installé, très chouette avec une déco très bien pensée, à « La 26 bar », service au top ! Je retourne ensuite là où j’ai vu le Crotale hier soir sans succès, et vais prendre des nouvelles de l’équipe d’hier qui ne l’ont toujours pas vu…
Vendredi 24 janvier :
Réveil 06h00, il tombe des hallebardes !
Re-réveil à 08h00, ça va mieux, même un rayon de soleil et je pars pour le village pour prendre mon petit déj. À la sortie de l’hôtel deux jeunes Iguanes verts prennent le soleil dans les bougainvilliers de la clôture, ça fait toujours plaisir !
Je décide ensuite d’aller visiter une ferme aux Papillons, j’avais regretté, il y a 2 ans, de ne pas l’avoir fait… Il s’agit en fait d’un petit endroit, avec certes énormément de plantes et de Papillons, tellement que la plupart ont les ailes abimées… Il n’y a par ailleurs aucune iconographie pour aider à identifier les espèces, donc on voit de nombreuses espèces, sans pouvoir leur mettre un nom, perso ça me dérange… Voilà.
En fin d’aprèm je tente une sortie sur cette route que j’aime bien, il fait du soleil avec un beau ciel bleu, c’est suffisamment rare pour le signaler, mais pas grand-chose ne va se laisser photographier ! Toutefois, en fin de balade, une belle Buse à gros bec, bien positionnée dans la lumière du soleil couchant, va me permettre de sauver cette balade ! J’avais fait toute une série de photos de divers végétaux sur fond de ciel bleu, perso je trouve plutôt intéressant, on verra les likes su FB ou Insta…
Samedi 25 janvier :
Tourista, il fallait bien que ça arrive, je ne vais donc pas insister sur la description de cette journée ! Lol !
Dimanche 26 janvier :
Réveil un peu tardif, les jambes ne sont pas vraiment au rendez-vous, rien d’étonnant… Je me mets en route pour trouver un café aux alentours de 8h30, et j’arrive pour l’ouverture du café où je le prends d’habitude ! Il y est excellent, chers mais très bon, 2,75 $ le café !
Mais bref, toujours pas la grande forme, une petite sortie en fin de journée m’apporte quelques images sympas.
Mais comme partout, eh oui, le dimanche soir est un moment de calme en ville, et donc je me rentre à l’hôtel de bonne heure et complète mes notes et trie mes photos.
Ensuite de quoi retour au village pour de belles rencontres et une soirée bien arrosée… Comme quoi…
Lundi 27 janvier :
Réveil tardif, et je ne suis pas très fier de moi… Mais la forme est revenue ! C’est en effet mon dernier jour ici et je pars grognon vers 10h00 pour ma dernière visite le long de ma route préférée, et le résultat est, comment dire, pour un chasseur photo, relativement moyen… Le ciel est super bleu, le contraste avec les feuilles, fleurs et autres branches est très beau, du coup une belle série prends forme. Voir photos.
Une autre belle rencontre, un magnifique Basilic brun, bien posé sur sa branche, dans un rayon de soleil semble attendre un photographe… Et je ne me fais pas attendre, voir photo !
Fin de journée tranquillou, tournée des popotes et quelques photos pour mes story sur FB et Insta…
Lundi soir, comme partout tout est fermé, zut, je n’avais pas prévu ça… Bref, bouffe moyen, dans un endroit moyen, retour de bonne heure à l’hôtel et dodo, demain sera une dure journée.
Mardi 28 janvier :
Réveil de bonne heure, bagages bouclés, en route pour un bon petit déj dans mon resto préféré, la ou le café est très bon, les œufs brouillés et les pancakes sont top, mais où les poils des avants bras restent collés à la table… On ne peut pas tout avoir…
9h00, j’attends le bus au mauvais endroit, jusqu’à ce que l’on me le dise… Une demi-heure !
Enfin, c’est parti et ça roule, je suis stressé, le chauffeur a eu de la peine à refermer le coffre à bagages du bus, mes valises sont plus grosses que la moyenne ici… Franchement, j’ai très peur de les perdre en route, aussi, à l’arrivée à Penomoné, trouver la soute fermée et mes bagages présents est un vrai soulagement !
Coup de bol, après seulement 20 mn d’attente je monte dans un bus confortable, de la ligne qui suit la Panamericana, et qui va m’amener au croisement de San Felix, d’où je pourrai prendre un taxi pour Playa Las Lajas. Selon Google Maps, c’est parti pour un trajet de 5h30… Toutefois, celui-ci nous impose un détour d’environ une heure pour éviter une zone de travaux sur la Panamericana, celle-ci étant fermée, selon eux ! Mais en suivant la progression de notre bus sur Google Maps, je me rends compte que notre véhicule ne prend pas les déviations prévues … Renseignements pris, la route est effectivement fermée, mais seulement pour le trafic privé, les transports publics peuvent passer, à vitesse réduite, certes, mais ils circulent ! Je pense que ce genre de pratiques pourraient être adoptées dans d’autres régions, je ne citerai pas de nom…
Donc arrivée de bonne heure au croisement de San Félix , je saute dans un taxi, et en route pour mon hôtel, à postériori le chauffeur me semble un peu surpris, mais bon, en route.
Donc quant il me pose à l’entrée de l’hôtel, je suis, et c’est un euphémisme, surpris ! La moitié de la pancarte de l’entrés est tombée, il y a 20 cm d’épaisseur de feuilles mortes sur l’allée menant à la réception, la moitié des vitres des chambres sont cassées… Ça a l’air complétement à l’abandon…
Réservation faite via Booking.com et confirmée par l’hôtel…
Avec mon chauffeur de taxi on fait la tournée des popotes du coin, on apprend que cet hôtel est fermé depuis au moins 4 ans, et que les proprios sont partis en laissant des ardoises, mais bref, cela ne nous regarde pas…
Du coup recherche d’un hôtel, pas trop cher, et mon chauffeur, il aura un bon pourboire, mérité, me propose un petit truc sympa, vraiment pas cher et pas trop mal placé. On y va, on discute un peu et ça sera là que je vais passer mes 7 prochaines nuits.
Certes la chambre ressemble plus à un placard qu’à une chambre d’hôtel, mais ça ira ! Il y a un frigo, super, pas un magasin à moins de 10 km, c’est-à dire à San Felix… Je le remplis donc d’eau et de bières venant de l’hôtel, à un prix raisonnable heureusement !
Inutile de préciser que j’ai pourri l’autre hôtel sur Google Map et sur Booking.com, il s’en est suivi un échange de messages plutôt musclés sur Google Map avec les proprios, bon d’accord je n’y avais pas été avec le dos de la cuillère… Et 30 mn après Booking.com a fermé la possibilité de réserver. Voilà !
Fin d’aprèm balade de réorientation, je suis déjà passé par là il y a 2 ans, bières à gauche et à droite, bouffe et dodo, dure journée …
Semaine du 28 janvier au 04 février, à Las Lajas
Du mercredi 29 janvier au lundi 3 février :
L’horaire de ces journées est très similaire, en gros c’est :
· Levé à 06h00
· Départ en balade à 06h30
· Retour de balade vers 10h00
· Petit déj
· Petit tour pas trop loin, par exemple jusqu’au bar du coin, mais avec le matos photo, lol !
· Aprèm tranquille à l’hôtel, tri de photos et, pas trop tard dodo.
Sauf : Le samedi 1 et le dimanche 2 février, pour cause le samedi de mauvais temps et le dimanche de grosse flemme et, heu… D’autres joies annexes…
Mais en fait, même si chaque matin je fais un parcours identique, il est à chaque fois différent, mais pour mieux le comprendre il faut que je vous le décrive.
Dès la sortie de la cour de l’hôtel je me retrouve sur la route qui arrive de San Felix, et qui est ici à son cul-de-sac. Cette route est bordée de grands arbres, côté ouest, et il est possible, dès lors, de faire de jolies observations, pour les photos c’est plus compliqué… La lumière… Il est tôt… Mais mercredi, par exemple, le premier animal que je vois est un écureuil multicolore, tout noir celui-ci, ou presque, trop bien ! Et le lendemain j’observe une bagarre entre deux Caracara, un Caracara huppé et un Caracara à tête jaune ! Et ça continue sur environ 500 m vers le nord, avec chaque jour des obs et photos bien sympas.
Après cette mise en bouche et la fin des constructions humaine côté est, on arrive dans le vif du sujet. Dans les marais côtiers, et c’est là que, réellement, ça commence. Le premier point de vue parait anodin, mais la présence de clôtures permet à une multitude d’oiseaux de se percher et d’être ainsi plus visibles que s’ils étaient sur le sol ou cachés dans la végétation du marais. Par exemple des Hérons, des Spatules ou des Martins-pêcheurs.
La route fait ensuite un S, avec du côté Ouest des pâturages alternant avec des haies, des bosquets et des grands arbres favorables à l’observation de différentes espèces de Perroquets, et autres oiseaux arboricoles. Pour la photo c’est compliqué, tout est très loin. Du côté Est, le marais s’ouvre sur une grande zone d’eau ouverte, peu profonde, et là c’est l’explosion !! Divers Canards, Échasses, petits Echassiers et autres Limicoles, Hérons, Tantales et autres Aigrettes, Pfiououo !!! Le spectacle ! Un truc énorme ! Vraiment ! Et différent chaque jour !
Ensuite de quoi c’est du même des deux côtés, des marécages fermés, pas inintéressants pour les passereaux, mais moins foisonnants que les marais ouverts d’avant. Ensuite il y a ce petit point d’eau ouvert du côté Est, de quelques mètres carrés, où, lors de mon premier passage, j’ai eu la chance d’entrapercevoir une Loutre ! Un animal vraiment génial, terriblement difficile à voir, mais tellement magnifique ! Et je ne parle même pas de le photographier…
C’est en général là que j’opère un demi-tour, celui-ci se faisant avec le soleil en face, ou presque, l’heure ayant avancé. Mais ce changement de lumière n’est pas forcément inintéressant, d’un point de vue de la photo d’une part, mais aussi concernant la faune, toujours changeante !
Bref, j’aurai produit durant cette période environ 2000 photos, de 59 espèces d’oiseaux, 1 de mammifère, 1 de reptile et plein d’autres choses. Environ 160 d’entre-elles sont exploitables et seront bientôt sur mon site internet et, pour certaines, que vous aurez pu voir sur mes réseaux sociaux, Instagram et Facebook.
Semaine du mardi 04 au mardi 11 février, à Boquete
Mardi 4 février :
Comme chaque mardi depuis le début de cette aventure, il y a déplacement, cette fois-ci entre Las Lajas et Boquete, c’est-à dire du niveau de la mer à 1300 m d’altitude… En termes de changement de température, on passe de 23 min / 34 max à 14 min / 24 max… Voilà !
Mais avant de partir je fais une dernière sortie photo à la plage, pour faire encore quelques images des Pélicans et autres oiseaux de mer dans les déferlantes ! Objectif atteint avec même une nouvelle espèce d’oiseau pour moi au Panama, une Sterne Caugek, une espèce que l’on peut aussi voir en Suisse.
Le voyage s’est super bien passé, taxi de Las Lajas à San Felix, commandé par l’hôtel, à l’heure ! Presque pas d’attente à San Felix et bus confortable jusqu’à David. Et là, de nouveau, presque pas d’attente pour le bus pour Boquete, et arrivée à la ville.
Ce qu’il ne faut pas oublier non-plus c’est que je voyage avec de volumineux bagages, soit un gros sac à roulette, une valise rigide à roulette, (je deviens feignant) et un sac à dos photos… en tout il y en a pour 40 kg…
Donc à la ville je trouve un taxi pour me monter à mon hôtel, 250 m de dénivelé en dessus, et là j’arrive dans un endroit juste super sympa ! Le couple de tenanciers et très gentil et me donne plein d’information concernant les randos et autres balades à faire dans le coin. Je connais déjà un peu le coin pour y avoir passé 3 jours en 2022, mais comme cette fois-ci je vais rester une semaine un peu d’info supplémentaire ne fait pas de mal.
Mais ils ne prennent pas les cartes bancaires, et donc je dois redescendre en ville, pour passer à la banque, soit 2 km et 250 m de D-, que je décide de faire à pied, pour me dégourdir les jambes. Passage aux ATM, toujours chiants, mes cartes de débit ne me permettant pas de gros retraits, bref, c’est bon côté finance.
Quelques bières et une bonne bouffe plus tard je m’attaque à la remontée, à pied, parce-que bien-sûr à cette heure-là, il n’y a plus de taxi et que je suis chargé pour remplir le frigo de ma chambre...
Mercredi 5 février :
Réveil tôt, vers 6 h, et en route pour le « Pipeline Trail », la randonnée la plus favorable pour l’observation du Quetzal, l’Oiseau emblématique de cette région ! De fait ça chante de partout, dès la sortie de l’hôtel. Dans un premier temps je dois descendre à pied jusqu’au croisement où je vais prendre le bus, 1,5 km de marche sur du bitume… J’arrive à l’arrêt juste au bon moment et je saute dans le bus ! 20 mn plus tard arrivée au départ du trail. Je reconnais bien l’endroit pour y être passé il y a deux ans ! Sans succès pour le Quetzal…
Ce dont je ne me rappelais pas c’est la raideur du sentier, et son côté chaotique, avec de grosses marches à monter et certains ponts un peu… délicats à passer… Je transpire de partout !
En revanche la faune est au rendez-vous, les Papillons en particulier, qui volent de partout avec des Libellules le long des nombreux petits ruisseaux. Les Oiseaux sont remarquablement discrets, mais dans ce genre de forêt c’est normal, il y reste de nombreux grands arbres, on se rapproche d’une forêt primaire, c’est génial !
En progressant le long du sentier je vois plus haut un attroupement de gens, jumelles et appareils de photo orientés dans la même direction, ahh, intéressant ! Il y a en effet un Quetzal, très loin et très difficile à voir, entre les branches des arbres situés entre lui et nous… Il y a un point de 1 m carré au sol à partir duquel il est possible de l’observer. Je tente quelques photos sans grands espoirs, mais je suis déjà immensément content de juste pouvoir l’observer !!
Au traitement des images il va s’avérer qu’il s’agit d’un jeune mâle, de dos et dont on ne voit pas la tête… Mais la photo est nette et on reconnait l’espèce.
Je termine ma balade en prenant quelques photos de Papillons et autres insectes, quelques Oiseaux aussi, mais rien de transcendant… Arrivé à mon point de départ je saute dans un bus qui démarre direct et me pose en ville après un bon moment de secousses et de virages serrés.
Quelques bières pour fêter le Quetzal, un bon repas, un passage chez Tigo Télécom pour payer un autre mois et demi de données illimitées en 4G, 18,5 $... Pas trop cher, quoi ! Et remontée à l’hôtel en taxi, j’ai les jambes et les pieds en compote. Fin d’aprèm tranquille sur mon coin de terrasse privatif, un excellent repas à l’hôtel et une relative bonne nuit de sommeil.
Jeudi 6 février :
Au petit matin il pleut, ça tombe bien, si je puis dire, j’ai mal aux pieds et aux jambes, et aucune motivation. Donc une belle journée de glandouille entre l’hôtel et la ville, recharge des batteries, les miennes et celles de mon matos.
Vendredi 7 et samedi 8 février :
Même programme pour ces deux jours, avec des conditions météo différentes : Vendredi grand beau, pas un nuage, juste magnifique ; Samedi gris, bruine persistante et vent frais.
Donc le matin départ plus ou moins tôt pour le « Pipeline Trail », avec chaque jour son lot d’aventure pour trouver un bus, négocier le prix, s’entasser dedans et se farcir les 20 minutes de montée, on passe en effet de 1300m à 1650m d’altitude.
Par beau temps les épiphytes dans les arbres sur fond de ciel bleu donnent des photos superbes ! J’en profite vu la rareté de la faune aviaire… Par temps gris pas grand choses à photographier, mais chaque jour je rapporte une belle moisson d’images diverses avec quelques pépites.
Et le Quetzal dans tout ça ? Et bien je ne l’ai pas revu, et tous les gens que j’ai croisés ne l’ont pas vu non plus… Ca ne m’enlève pas une certaine frustration mais l’atténue un quelque peu…
Fin d’aprèms en ville et repas du soir à l’hôtel, on ne change pas une équipe qui gagne.
Dimanche 9 février :
Réveil plein de motivation, mais il tombe des seilles, je me recouche grognon en attendant une éclaircie pour y retourner. Celle-ci ne viendra pas, et je vais passer ma journée à ruminer ma frustration, à tourner en rond et à ne strictement rien faire pour finir… ça sent bon la gueule de bois du lundi matin…
Lundi 10 février :
Réveil pas frais frais… Il fallait s’en douter vu l’avalanche de bières d’hier ! Et la météo ne va pas mieux, il pleut avec de belles rafales de vent. En discutant avec le patron de l’hôtel, il me confirme que le Trail devient dangereux s’il est trop mouillé, ce que je peux bien imaginer pour l’avoir parcouru tranquillement sur le sec, mais déjà un peu crispé lorsqu’il devient humide, surtout à la descente. Le sentier se transformant en torrent par grosses pluies.
Bref, je savais que la météo allait être déterminante pour ce séjour à Boquete, mais bon, 3 jours sur 6 de vraie pluie, 2 jours potable avec un peu de bruine mais aussi un peu de soleil, et un seul jour de grand beau… J’espérais mieux quand-même !
Mardi 11 février :
Comme d’habitude il y a changement de lieu aujourd’hui, et ça ne s’annonce pas simple. Il comprendra 3 moyens de transport différents, pour commencer le taxi, puis le bus, avec un changement, et pour finir le bateau, je vais en effet sur une île.
Donc après un solide petit déj à l’hôtel, le patron me propose de me pousser en voiture jusqu’au terminal de bus de Boquete, ce que j’accepte volontiers, ça m’évite le trajet en taxi. C’est bien sympa de sa part, et cela ne me surprends pas, tant ils ont été, lui et sa femme, trop adorables durant tout mon séjour ! Les adieux sont émouvants, un super petit hôtel que je recommande volontiers : Hostal Casa Pedro, à Boquete !
Arrivé au terminal le bus pour David est là, je fais charger mes bagages dans le coffre, je m’installe et je sens direct que la prochaine heure et demie va être longue… Je suis hyper coincé, il fait froid, la clim est à fond, alors que la température extérieure est de 19 degrés… Bref on finit par y arriver et je récupère mes bagages.
Et là c’est la foule, et passer au milieu de tout ces gens avec mes deux valises à roulette et mon sac à dos photo est un vrai parcours du combattant ! Pour finir je trouve le bus qui va à Boca Chica, le village où je vais embarquer pour l’île de Boca Brava.
Et c’est parti pour de nouveau une heure et demie de bus, avec un niveau de confort encore inférieur… Mais l’ambiance à bord est cool, et il n’y a pas de clim. Pour finir en une heure le parcours sera plié, trop bien ! La route, qui était en travaux il y a 2 ans est super roulante maintenant.
Au port, qui a bien changé depuis mon dernier passage, 5 mn d’attente et je monte dans un bateau qui m’amène sans encombre au ponton du Boca Brava Lodge, pour 3 $...
Je suis impatient de retrouver les patrons que je connais bien pour avoir passé 3 semaines, entre noël et nouvel-an 2022 – 2023, dans ce spot magnifique ! Mais avant il y a 80 hautes marches à monter, entre le ponton et la réception. Je prévois de faire deux voyage et laisse mon sac le plus lourd en bas et monte mon sac photo et une valise.
En haut, à ma grande surprise, je ne reconnais personne, je suis accueilli par une jeune femme souriante, certes, mais qui ne correspond pas à la patronne que j’ai connu, et pas de traces du patron… Bizarre… Bref, check-in, je prends ma chambre pendant qu’un employé va récupérer mon deuxième sac, le pauvre !
Du coup je reviens au bar – réception et je discute avec la, visiblement, nouvelle patronne, qui m’informe du décès de l’ancien patron et de sa reprise de l’hôtel il y a moins d’un an ! Je suis immensément triste, je voulais leurs faire la surprise de mon arrivée et c’est moi qui en ai une, mais très mauvaise… L’ancienne patronne, elle, a géré la transition et est rentrée chez elle, en Colombie…
Bref je mange un morceau et je passe une nuit de merde, d’autant plus que j’ai aussi appris le décès d’un bon pote en Suisse… Une vraie mauvaise journée !
Séjour du 11 au 28 février à Boca Brava :
Première semaine :
J’ai décidé, unilatéralement, que cette semaine serait consacrée au repos, à la reconstruction de mes jambes (Lol) vu que j’ai bien bougé ces 5 premières semaines. J’ai aussi pas mal de retard dans la gestion de mes images et de mon site internet. Sans parler de l’écriture de ces textes.
C’est un endroit de rêve, construit comme la proue d’un bateau, à la pointe est de l’île de Boca Brava, avec une vue magnifique et un joli coin de forêt tout autour. La présence de nombreux Singes Hurleurs ajoute au coté sympathique de l’endroit et, pour ce qui me concerne, c’est le spot au Panama où j’ai vu le plus grand nombre de Serpents, de ce voyage et du précédent.
Il y a aussi d’autres espèce de mammifères, plutôt nocturnes ceux-là, que je me propose de débusquer avec mes deux caméras pièges, mis en place dès le lendemain de mon arrivée et qui, malgré les orages à répétitions en soirée ont donnés quelques résultats (Raton-laveur, Iguane vert et Capa) c’est cool !
Je fais bien-sûr tous les jours une balade autour du Lodge, au petit matin, en fin de matinée ou de nuit, avec quelques bons résultats photo, que vous avez pu voir passer sur les réseaux sociaux.
Mais la plus grande partie de mon temps est consacrée au repos, et comme je resterai encore une semaine après celle-là, elle sera beaucoup plus active, avant les 5 dernières semaine de mon voyage, où là je serai à fond !!!
Mardi 18 février :
Il a plu hier soir et je démarre de bon matin sur les sentiers escarpés de l’île de Boca Brava, une très belle balade avec quelques résultats photo pas inintéressant ! Oiseaux et Papillons sont au menu !
De retour pour le petit déj vers 10 h, fin de matinée consacrée au tri des images et au suivi Insta et Facebook, l’après-midi sieste en vue d’une sortie nocturne ce soir.
Malheureusement, comme depuis quelques jours, dès 16 h il commence à pleuvoir, et ça continue une bonne partie de la nuit… Donc sortie annulée…
Passé une belle soirée à discuter avec un couple de français bien sympas !
Deuxième semaine :
Mercredi 19 février :
La matinée se passe sensiblement comme celle d’hier, quoiqu’avec un résultat photo moins bon. De ce fait, je repars en milieu d’aprèm, histoire de compléter la moisson du matin, mais en dehors de quelques Papillons et Insectes c’est très calme.
Le soir même programme météo, orage en fin d’après-midi, repas et bla-bla à l’hôtel, et retour en chambre vers 21 h.
Et c’est là que tout bascule !!!!
Dans la décente qui mène à ma chambre je glisse sur une branche mouillée tombée sur les carreaux de l’allée, déjà bien glissants, et je tombe violemment sur le bas du dos et les fesses ! Je reste bien 5 mn assis par terre, histoire de reprendre mon souffle, coupé par la violence du choc… Ensuite je contrôle si mes jambes répondent à mon cerveau, c’est le cas, et je me remets debout. Dire que c’est laborieux est un euphémisme, mais j’y arrive ! Je termine mon déplacement jusqu’à ma chambre en faisant des pas de 10 cm… J’ai atrocement mal dans le bas du dos, à la main gauche et au coude droit. Je rejoins péniblement mon lit, demain sera un autre jour !
Jeudi 20 février :
Comme prévu la nuit ne fut, et ce n’est rien de le dire, pas bonne ! Aucune position confortable, ni sans douleurs, le moindre mouvement était terrible !
Au matin je me lève péniblement et je rejoins le restaurant, pour prendre mon petit déj. Et bizarrement c’est la position debout qui est la moins douloureuse, assis dans les sièges confortables du restau, ça va aussi, mais la transition entre les deux est une horreur !! Une douleur terrible, qui me vrille le bas du dos et remonte jusqu’en dessous des côtes, en me coupant la respiration.
En arrivant au restaurant je vois la patronne et lui explique ce qui s’est passé. Elle me propose des anti-douleurs et des anti-inflammatoires, ainsi que de changer de chambre, pour éviter de faire trop de chemin entre celle-ci et le restaurant. J’accepte volontiers le tout ! Je prends double dose d’anti-douleurs, et dès que j’ai un peu moins mal je vais fermer mes bagages, une torture malgré tout, que les gars de l’hôtel transportent à ma nouvelle chambre.
L’après-midi il y a l’assemblée générale de la SNE, à 14 h. Je la suis sur Zoom, ainsi que les deux petites conférences qui s’ensuivent.
À l’heure de l’apéro un autre couple de français arrive, sympa aussi, pourvu que ça dure, et on discute un peu. Il s’avère que lui est docteur, et je lui explique ce qui m’est arrivé et lui décris mes symptômes très précisément. Le verdict tombe, coccyx cassé ! Le traitement ? Des anti-douleurs et de la patience… Super… Éviter aussi de trop faire d’acrobaties !
Vendredi 21 au jeudi 27 février :
La nuit fût moins pire, mais la position couchée reste la plus douloureuse. Mes nuits vont d’ailleurs rapidement s’améliorer, avec l’arrivée dès le 22 de nouveaux médicaments en provenance de David, la ville la plus proche.
Comme je ne peux plus guère bouger, je suis contraint de modifier mon emploi du temps. Il sera le suivant :
· Grasse matinée jusqu’à au moins 8 h. – 8 h 30.
· Douche, café, petit déjeuner jusqu’à 10 h.
· « Affût » en haut de la terrasse jusqu’à 14 h 30 – 15 h.
· Balade le long des allées de l’hôtel, puis bar jusqu’à 16 h.
· Retour à l’affût jusqu’à 18 h.
· Repas, soirée tranquille et dodo.
Et les photos dans tout ça ? Eh bien mon 100-400 me suit partout, malgré ses 3 kg, que je sens très clairement dans mes rares déplacement. Et bien sûr il est avec moi à l’affût, à partir duquel je fais de très nombreuses photos, des Oiseaux marins, évidemment, mais aussi des Passereaux et, plus bizarrement, des Iguanes verts tout en haut des arbres. Les Singes hurleurs sont évidemment de très nombreuses fois photographiés et filmés. Durant mes courtes balades quelques gros insectes le sont également. Le nombre de déclenchement varie de 50 à 500 selon les jours, en moyenne 150.
Ces 7 jours ont vu mes douleurs régresser, mais de loin pas disparaitre… Ce qui fait que je vois arriver le 28 février, date de mon prochain déménagement sans trop de craintes, mais pas complètement sereinement…